La religion et la psychothérapie :

La Religion a une place majeure dans la psychologie ainsi que dans le moyen apporté Bi Idhni Lah par le psychopraticien.

Nous parlons bien entendu de l'Islam selon la compréhension des pieux prédécesseurs.

En effet. Nous trouverons dans notre noble Religion énormément de solution et remède. D'ailleurs dans tout cas, il faut rappeler que le Psychopraticien ainsi que tout autre être vivant sur terre ne seront qu'une cause pour la guérison et que tout et entre les Mains d'Allah subhanahu wa ta3ala. 

Par la même occasion, nous en profitons pour rappeler que tous ceux qui arrivent, a était prédestiné et que nous devons accepter ce qu'Allah nous a destiné, qu'il soit bon au mauvais.

Quant au fait de ceux servir de l'aide d'un psychopraticien comme cause pour diagnostiquer, se soulager et apporter des solutions bi idhni lah , vous pouvez trouver une fatwa sur la page suivante :


Psychothérapie et religion, contradiction ?

Nous vous invitons à consulter la page suivante :


Les Troubles psychologiques et les épreuves d'Allah :

Toute personne qui prétend à la foi islamique et qui affirme croire en Allah et au Jour dernier sera automatiquement éprouvée, conformément au verset de la sourate l'Araignée ou Allah dit (selon le sens traduit du verset) :

"Les gens pensent-ils qu'on les laissera dire nous croyons sans les éprouver" S29 V2.

 

On constate regrettablement que beaucoup de nos frères et sœur ont tendance à réprimander facilement les personnes de la communauté en détresse psychologique, car ils attribuent cela au manque de foi en Allah.

En réalité, cela est beaucoup plus complexe.

Sans aucun doute, plus la foi est haute, plus l'âme s'apaise, mais aussi, plus la foi est haute et plus, elle sera éprouvée, à l'exemple des Prophètes et de leurs Compagnons.

À ce titre, Cheikh al fawzan nous dit au sujet de la foi dans son introduction de l'explication des 3 fondements (Ussul Thalatha) :

"L'homme sera éprouvé à hauteur de sa foi et de son appel à Allah. Plus sa foi et son appel à Allah sera grand, et plus il sera éprouvé".

 

Cela ne veut pas dire que le retour à la spiritualité n'est pas une cause pour éradiquer la souffrance morale, bien au contraire, il s'agit plutôt d'une notion importante à comprendre pour faire la part des choses.

Parmi nos éminents savants, Ibn Qayyim a traité du sujet de la "science de l'âme (3ilm an-nafs)" à travers de nombreux livres très bénéfiques.

Parmi ses paroles :

"Celui qui aime une chose en dehors d'Allah se verra châtier inévitablement".

 

Cette parole attire notre attention sur le fait que l'attachement à ce bas monde de manière excessive contribue à châtier l'âme.

Le cheikh Abd-Razzaq Al-Badr a dit dans l'explication de cette parole :

" Il s'agit de l'amour excessif"

 

Qu'est-ce que l'amour excessif ? C'est le fait d'aimer quelque chose qui vous en fait oubliait Allah dans le sujet.

Exemple : Votre Voiture, vous la cassez, vous en pleurer et avez vraiment mal au cœur et ne comprenez pas pourquoi cela vous arrive. Ceci et de l'amour excessif, en effet, vous aurez dû vous en remettre à Allah.

 

Plus nous sommes attachés à ce bas monde, plus le Seigneur des mondes nous châtiera à travers des épreuves, et la souffrance morale en fait partie.

Dans la relation que nous pouvons faire entre l'islam et la psychologie, on trouve également le détachement quant à la croyance du fils d'Adam dans la foi au destin.

Ibn Qayyim dit à ce sujet :

"Le fait de porter foi au destin et de l'agréer, fait s'en aller pour le serviteur l'angoisse, le souci et la tristesse".

 

Parmi les piliers de la foi, on trouve le sixième pilier qui et la foi au destin, bon ou mauvais. Il est vrai qu'une personne prétendant à la foi, mais qui peine à accepter qu'Allah nous a prédestiné telle ou telle chose, ceci aura un impact considérable sur son âme.

Il est primordial que le musulman sache qu'il ne nous arrivera uniquement ce qu'Allah nous a décrété.


Les différentes catégories d'anxiété au sens Islamique :

  • L'anxiété de la tristesse. (Il s'agit de l'anxiété éprouvée en rapport avec un événement passé) AL HOUZN.
  • L'anxiété soudaine. (Nous parlons de l'anxiété éprouvée pour une situation actuelle. Elle arrive soudainement) AL KHAM.
  • L'anxiété d'inquiétude. (Il est question de l'anxiété, de l'inquiétude en rapport avec l'avenir) AL hAM.

 

Nous pouvons être concernés par une, voire toutes les catégories en même temps, en sachant que l'anxiété d'inquiétude est en général la première catégorie qui vient à l'esprit lorsque l'on pense à elle.

 

C'est le Cheikh Abd-Razzaq Al Badr qui nous explique ces différentes catégories et l'importance d'en connaitre ses précédents. Car l'anxiété touche la plupart des êtres humains sur la surface de la terre et la communauté musulmane n'en est pas épargnée.

 

Nous n'avons pas besoin de vous rappeler dans l'époque anxiogène dans lequel nous vivons, les moyens de communication rapides permettent d'absorber chaque particule anxiogène à la surface du globe en un temps record. Telles des éponges émotionnelles, nous prenons de plein fouet toute cette négativité qui nous submerge de par et d'autre.

Les frustrations s'accumulent, la réussite sociale étant devenue le maitre mot de nos modèles identitaire. Elles se nourrissent de grands espoirs, donnant lieu à de grandes désillusions, créant parfois même un cataclysme psychologique sans précédent.

" Plus l'espoir sera grand, plus le risque de frustration peut être élevé".

En connaître plus sur l'anxiété :