Hijra
Ceux posés certaine question se révèle très important au sujet de l'environnement dans lequel vous vivez actuellement :
- Puis-je pratiquer ma religion comme il se doit ?
- Mes enfants reçoivent-ils la meilleure éducation (école) ?
- Mon travail et il adaptait à ma religion ?
- Quel est l'opinion de l'islam dans le pays où j'habite ?
Vous répondrez pour la plupart des cas à des réponses négatives et contraires a notre Noble religion (exemple citoyen français).
Cela ne veut pas dire, que nous devons nous rebeller et rentré dans des sujets et conflit interdit par notre religion.
Le pays et ainsi pour X raison qui n'est guère le sujet de ce site.
Nous nous devons d'avoir un comportement exemplaire vis-à-vis d'une terre qui nous accueillie, dont pour la plupart d'entre, avons profité et joui des bien que nous avons trouvés.
En Revanche, étant donné les contradictions Religieuse que nous pouvons rencontrer et l'impact psychologique que cela engendre (anxiété, inquiétude, peur, mal-être, ext...). Nous sommes dans l'obligation d'immigré vers une terre ou nous pouvons pratiquer notre religion comme il se doit, trouvant aussi par cela un environnement propice à notre bien-être et évitez du mieux que possible les oppositions sociétales.
Cela comme la effectué notre noble Prophète Muhammed salla Allah aleyhi wa salam en partant de Mekka à Médina.
Le vivre ensemble et le communautarisme :
Quelles sont les caractéristiques du Vivre-ensemble en occident ?
Le bien vivre ensemble repose sur le respect mutuel, l'acceptation de la pluralité des opinions, des interactions dans l'ouverture et la coopération, des relations bienveillantes, ainsi que le refus de s'ignorer ou de se nuire.
Prévenir les conflits, respecter les cultures, les religions, renforcer la volonté des individus à être acteurs, apprendre à chacun à reconnaitre en l'autre la même liberté qu'en soi-même.
Ici, l'idée n'est pas de défendre le vivre ensemble, mais de comprendre ce qu'il implique en sachant que la base de l'unicité d'Allah et de se désavouer des mécréants associateur (L'Alliance et le désaveu).
Protéger son identité religieuse tout en faisant l'effort de vivre ensemble est-il compatible avec ce que nous ordonne la religion ?
Il est évident que toutes les manières, cela créera une frustration sur le plan social.
Mais alors vient la question fondamentale de la Hijra, qui est une obligation qui incombe à chaque musulman ayant les capacités d'immigrés.
Quant à celui qui la retarde pour des raisons légiféré ou par faiblesse de foi, il devra s'y accommoder sans tomber dans l'interdit.
Toujours est-il que le musulman qui restera en terre de mécréance se retrouvera frustré dans son identité religieuse et sociale.
Les expériences lors des consultations thérapeutiques démontrent la frustration sociale engendrée amenant à divers maux psychologique dans le fait de résider sur une terre de mécréance.
En effet, le musulman aspire à vire dans un contexte propice aux inter-échanges afin de s'élever au sein de la société, mais le fait de ne pas pouvoir s'épanouir de manière totale dans sa religion engendrera du stress et de l'anxiété dans le quotidien du musulman.
Fait partie de nos impératifs de détecter le niveau de stress rencontré par nos patients vivant avec des communautés différents et de sensibiliser sur cela.
L'immigration partielle :
Étant donné la situation actuelle, beaucoup de couple prend la décision d'immigré vers une terre musulmane, mais partiellement.
Cela consiste, pour des raisons définies par chacun suivant les situations, à ceux que l'épouse et les enfants se retrouve à réellement émigrer seul vers une terre musulmane sans le mari et le père qui lui effectuera des aller-retour quand cela lui sera possible.
L'intention n'est pas mauvaise dans cela, bien au contraire, vouloir mettre en sécurité son épouse et ces enfants reste un acte louable sans aucun doute.
Malheureusement, cela révèle un manque d'empathie envers son épouse et ces enfants.
L'époux se retrouve à travailler en terre de mécréance ou s'entremêle intérêt personnel / instabilité sociale / enfant perturbé et déraciné / mère jouant le rôle du père, ce qui contribue de part son absence à un risque accru pour l'enfant d'avoir des comportements violents et des déviances sexuelles.
Le mari est persuadé d'avoir fait un choix sacrificiel et la femme se retrouve à faire les rôles qu'il incombe au mari.
L'épouse devra se débrouiller seul concernant les aléas de la vie et les enfants vont grandir sans l'autorité et la bienveillance de leur père qui reste un point fondamental pour leur bien-être psychologique.
Il est à noter que le Prophète Muhammad salla Allah aleyhi wa salam , malgré l'absence d'un père, a toujours eu au cours de sa vie un père de substitution : son grand-père et son oncle et Allah sait mieux.
Il existe un nombre considérable d'enfants se trouvant dans ce cas de figure avec des souffrances morale très importantes, ceci étant dû au cas de figure cité précédemment.
Il est bien évidemment sans compter la fracture engendrée entre les époux, le fait d'avoir cette relation à distance qui sera pour la plupart du temps déconstructive et ajoutera une frustration supplémentaire sur les épaules des enfants.
Il peut parfois y avoir un bénéfice à court terme entre l'époux et l'épouse sur le fait que, parfois on a besoin de prendre des distances pour mieux se retrouver.
Le problème de fond : La Hijra doit être faite dans le but d'un accomplissement spirituel et non dans le but d'un accomplissement social et professionnel, à l'exemple de celui qui l'a fait à cause de la pression de ses coreligionnaires, se retrouvant ainsi à partir pour ne pas perdre la face.
D'après 3omar Ibn Al khattab ( qu'Allah l'agrée), le prohète salla Allah aleyhi wa salam a dit :
"Les actions ne valent que par leurs intentions et la personne obtient ce qu'elle a eu comme intention. Celui qui a accompli la hijra vers Allah et son Prophète, alors sa hijra est vers Allah et son Prophète. Et celui dont la hijra est pour obtenir quelque chose de la vie d'ici-bas ou se marier avec une femme, alors sa hijra est vers ce pour quoi il l'a faite."
Rapporté par Boukhari dans son sahih n°6689 et Mouslim dans son sahih n°1907